Nécrophagie spontannée

Lorsqu'une dame entre dans les lieux, c'est toujours un plaisir pour les yeux, plaisir pour les oreilles. C'est doux en décembre et ces effleurements d'ambre dans la lumière des moissons, anciennes croyances d'aujourd'hui.

Il pleut, l'hiver arrive bientôt. C'est alors que les cavaliers hurleurs se sont annoncés, juchés sur leurs montures de tempête. De grêle. De vent. De neige. Un traîneau trainant sur la neige bleue des chemins de toundra au creux de mes draps.

Cette chaleur m'enveloppait doucement, aussi doucement que le chant d'un oiseau qui volait si bas que la terre en résonne encore.

Comments

[Gaël]

Voui. Tout le monde l'aura compris : chaque couleur reflète un participant à notre jeu de goules poétiques. J'ai juste bricolé la ponctuation pour fluidifier la lecture.
Cet exquisite corpse fut réalisé le samedi 13 décembre par vos serviteurs et le public de l'indispensable librairie "tournez la page" à Combourg. D'autres à venir ;-)

[Ólöf]

Savoureuse la nécrochair et large la palette. Ce K-davr est un plaie-zir tant pour les yeux que pour l'oreille.